La Nature
Le thème de la Nature, au sens de l’ensemble des êtres vivants et de leur milieu dans l’univers, interpelle l’artiste contemporain, Christine Beloeuvre, et lui inspire des créations en peinture acrylique. Elle met l’accent sur la beauté de la nature à travers des paysages d’inspiration surréaliste mais aussi sur l’impact environnemental que les actions de l’homme causent à la nature. Son imagination lui permet de traiter ce sujet avec légèreté, faisant preuve d’humour et parfois d’utopie, toujours avec symbolisme, en détournant ces dégâts environnementaux.
L’Artiste-peintre, Christine Beloeuvre, s’arrête aussi sur un thème lié à la nature mais cette fois, au sens de l’ensemble des caractères de l’espèce humaine, comme le respect à la différence. Par ses écrits, les énigmes se révèlent. Son style pictural, très figuratif au premier abord, s’accorde avec la représentation de la nature en général, avec une prédilection pour le ciel et l’eau. Cette Artiste-peintre est sensible à tous les sujets universels des sociétés actuelles du monde entier tels que les catastrophes naturelles, la pollution, le manque d’eau dans le monde et la menace pour l’Europe de pénurie énergétique.
Illlusion
Au petit matin, des flocons de neige tourbillonnaient dans le ciel,
Les habitants de cette ville si abîmée par le temps, si grise, se réjouissaient
d’assister au spectacle d’une ville blanchie par la Nature,
comme lavée de ses détritus sur les trottoirs, de ses nids de poule dans les rues, une ville rajeunie,
quand un vaporisateur rétro fit la roue dans le ciel,
atomisant ses poudres, déployant ses plus belles couleurs,
Sa vanité, sa jalousie le poussèrent à s’interposer,
Le vaporisateur rétro voulait surpasser la Nature.
il cherchait à éblouir de ses tons les plus vifs,
pour qu’on dise de lui qu’il avait encore sa place dans le monde des objets, qu’il n’était pas démodé,
mais son amertume encombra son souffle
et il ne parvint jamais à colorer entièrement la ville.
Il manquait tellement de modestie, prétendait que la Nature ne saurait embellir durablement ces rues.
Et pourtant pendant ce temps des flocons froids blanchissaient les chaussées.
Il n’avait fait que jeter de la fumée qui s’envolait immédiatement.
Acrylique sur panneau de bois, 49 x 54 cm (2022)